Les Matinales Thématiques

Si depuis trente ans déjà le Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée et de l’action sociale (CNAHES) invite associations, mouvements, établissements, services, dispositifs à CONSERVER leurs archives c’est bien parce que ses militants/bénévoles, après ses fondateurs, savent bien que le terrain de l’Action Sociale est truffé de pépites. 

Faire classer des fonds d’archives, en créer d’autres, orales et audio-visuelles par des interviews picorées dans le foisonnement historique des professions, des institutions, n’est pas une fin en soi. L’ambition est de rendre ACCESSIBLES ces données avec bien souvent le concours des services d’archives publiques (nationales, départementales, communales) ; et aussi en développant des portails numériques en accès libre. Ceci pour des usages et des utilisateurs différenciés : les historiens, alliés et acteurs du CNAHES depuis ses débuts, sont de ceux-là, certes, mais d’autres usages seront mis en évidence. 

TRANSMETTRE en créant les outils pédagogiques et les moyens de communication adaptés est une autre exigence forte du CNAHES : notamment dans les formations en travail social.

C’est pourquoi les orpailleurs de ce 13 juin seront particulièrement heureux de donner à voir les méthodes et actions du CNAHES et de rencontrer le public des Matinales au sein du Centre de Formation ami et partenaire qu’est l’ARFRIPS.

8h30 à 9h00 : Accueil-café des participants 

9h00 : Introduction de la matinée par la direction de l’arfrips

9h10 à 12h00 : Conférence animée par le CNAHES suivi d’un temps d’échanges

12h00 : Clôture de la matinale

Amina Tahar, Anne-Élisabeth Muller et Béatrice Pontvianne raconteront leurs retours d’expériences autour d’un travail collaboratif sur la coordination de parcours. Entre une maman, une chercheuse et une éducatrice devenue formatrice, l’aventure aboutira sur un récit de la coordination de parcours du combattant. 

Cette matinale mettra en lumière les différentes rationalités à l’oeuvre dans le cadre d’un accompagnement d’un enfant en situation de handicap. La figure du combattant est celle d’une maman chercheuse, aventurière dans les affres d’un système scolaire, médical, médico-social parfois rudoyant, en quête d’un environnement étayant pour son fils.

9h à 9h30 : Accueil-café des participants 

9h30 : Introduction de la matinée par la direction de l’arfrips

9h40 à 11h45 : Conférence – Témoignage de Mme Tahar, Mme Muller et Mme Pontvianne

12h00 : Clôture de la matinale

L’arfrips a l’honneur d’accueillir Monsieur Raymond Curie pour une matinale thématique au cours de laquelle nous interrogerons les nouvelles pratiques interculturelles dans le travail social. 

Sociologue, enseignant et formateur à Lyon, Raymond Curie a le souci permanent tout au long du livre de relier théorie et pratique. Emmanuel Jovelin, professeur de sociologie à l’Université de Metz, explique dans la préface que cet ouvrage est une véritable boîte à idées pour penser la différence, penser les pratiques et montrer l’importance des expériences interculturelles.

Après avoir décrit plusieurs situations où les professionnels du social rencontrent l’altérité, l’auteur revient sur les origines des pratiques culturelles et des croyances religieuses des populations dans la société actuelle en France. Ensuite nous pouvons voir la mise en place des nouvelles expériences interculturelles dans le travail social, puis suivre l’évolution de nouveaux modules de formation dans les écoles.

Les intérêts de ce concept sont abordés avec un questionnement concernant les logiques d’assimilation, d’intégration, de multiculturalisme et de communautarisme, sans oublier les limites également de cette approche.

Par ailleurs l’action sociale confessionnelle est décrite en montrant particulièrement la différence avec le prosélytisme sectaire de certaines personnes. L’auteur aborde aussi l’origine des discriminations « raciales », ethniques et culturelles qui influencent les individus et qui peuvent déboucher sur des prises de position antiracistes ou au contraire renforcer des idées identitaires et intégristes. Dans le dernier cas de figure, les professionnels du social doivent faire face également à de nouvelles attitudes portées par des jeunes et des familles.

La radicalisation d’une minorité de jeunes, notamment certains issus de l’immigration, attirés par une dérive politico-religieuse est analysée afin de mieux comprendre les faits et d’esquisser des perspectives. Les professionnels du social comme les enseignants pouvant être des relais importants à ce sujet.

Enfin, le développement d’une laïcité interculturelle qui est apparue ces dernières années dans le travail social est abordée pour conclure l’ouvrage avec la mise en perspective de 5 chercheurs et professionnels qui reviennent sur certaines idées et situations.

Ce livre aborde donc à la fois, l’altérité, les idées et pratiques culturelles et religieuses, la laïcité et les nouvelles expériences du travail social, sans oublier la question de l’articulation entre une approche universelle et des approches relativistes.

Dans le travail social comme dans d’autres secteurs de la société, cette laïcité interculturelle permettrait-elle de dépasser certains clivages, certaines méfiances et certaines oppositions afin de contribuer à un vivre ensemble acceptable ?

8h30 à 9h : Accueil-café des participants 

9h à 9h15 : Introduction de la matinée par Éric Ferrier, directeur de l’arfrips

9h15 à 11h45 : Conférence de M. Raymond Curie

11h45 : Clôture de la matinale

Le travail social et plus largement l’intervention sociale connaît depuis quelques années une dynamique de prise en compte croissante de la participation des personnes concernées par des problématiques de précarité sociale, de santé, de dépendance ou d’exclusion, aux dispositifs visant à les aider.

Cette volonté de participation s’exprime à la fois dans les milieux associatifs, dans les institutions et dans les politiques publiques. Pourtant, un écart important subsiste entre les volontés exprimées et les pratiques de terrain.

L’arfrips s’inscrit dans ce mouvement de participation croissante des personnes concernées en développant une expertise autour de la construction de l’accompagnement avec autrui. C’est dans cette dynamique que l’arfrips propose une nouvelle matinale thématique, afin de pouvoir échanger sur le développement du pouvoir d’agir avec les acteurs du terrain et les personnes concernées. 

Cette matinale sera animée par :

Anne-Élisabeth Muller, doctorante en anthropologie-sociologie, chargée de mission recherche à l’arfrips et ayant pour sujet de thèse « la mobilisation et la valorisation des savoirs expérientiels des personnes concernées dans les formations de travailleurs sociaux ». 

Charlotte Rabine, déléguée générale de l’UTRA PJM, initiatrice de cette rencontre et de la thématique proposée. 

Caroline Cerou, déléguée mandataire judiciaire à la Protection des majeurs pour l’ASSTRA (Association Tutélaire Rhône Alpes). Caroline Cerou a également un temps de travail consacré au développement du pouvoir d’agir et viendra parler de son expérience.

Christine Allais, personne sous mandat, actuellement accompagnée par Mme Cerou sur le développement de son pouvoir d’agir.

8h30 à 9h : Accueil-café des participants 

9h à 9h15 : Introduction de la matinée par Éric Ferrier, directeur de l’arfrips et présentation de l’exposition-photo du Réseau APOGEES par Charlotte Nivelet, chargée de projets Innovation Sociale

9h15 à 11h45 : Échanges et débat entre animateurs et participants / Présentation à double voix accompagnant / accompagné du vécu de la mesure

11h45 : Clôture de la matinale

Auteur du guide
« ESMS : réussir votre transformation numérique »

8h30 à 9h00 : Accueil-café des participants 

9h00 : Introduction de la matinée par la direction de l’arfrips

9h10 à 12h00 : Conférence avec Marc Perotto

12h00 : Clôture de la matinale